Shoko Nishimiya, petite fille atteinte de surdité et emplie de douceur, fait sa rentrée des classes.
Tout se serait bien passé si elle n’était pas devenue le souffre-douleur de Shoya Ishida, toujours le premier pour faire les 400 coups. Lorsque Shoko est déscolarisée, suite au harcèlement permanent de ses camarades entraînés par Shoya, les rôles s’inversent et le persécuteur devient le persécuté. Quelques années plus tard, Shoya, qui a bien changé, part à la recherche de Shoko pour obtenir son pardon.

Sorti en 2016, A silent voice est une adaptation réussie du manga éponyme de la mangaka Yoshiitoki Oima. Dans une volonté de mettre en avant la question du handicap et du harcèlement scolaire, Yoshiitoki Oima et Naoko Yamada ont su donner vie à des personnages captivants et révélateurs des maux qui frappent la jeunesse japonaise, notamment celui de la difficulté à accepter la différence.

Drame et humour s’entremêlent pendant plus de deux heures provoquant un véritable ascenseur émotionnel qui peut nous faire passer de la joie à la tristesse ou même l’horreur en une seconde. Troisième réalisation de Naoko Yamada, A silent voice a fait partie de la sélection du Festival international du film d’animation d’Annecy en 2017.

| Aline |