Islande, vers 2060. La narratrice dirige Transparence, une société collectant des données numériques sur les individus pour faciliter leurs rencontres amoureuses. En secret, l'entreprise travaille à convertir mathématiquement l'âme humaine afin de la transférer dans une enveloppe inaltérable. La narratrice veut être le premier cobaye de l'expérience mais doit d'abord tuer son enveloppe réelle. ƯElectre 2020

Lili grandit, elle a honte de son corps et ne veut plus que sa famille la voit nue. Lors d'une visite au musée avec Hugo et son cousin Victor, elle découvre que la pudeur varie selon les époques et les cultures.

Max est agressé par deux garçons de sa classe et il a l'impression que tous ses amis se moquent de lui et le laissent tomber. Il devient alors agressif, des clans se forment et la situation s'aggrave.

L'école de Max et Lili met en place le concours de la gentillesse. Max va remporter le premier prix mais Lili est prête à tout pour l'en empêcher même aux pires méchancetés.

Max ne comprend pas pourquoi son copain Jérémy est souvent violent. Un jour, il découvre qu'il est battu par son père.

A la rentrée des classes, Max passe une mauvaise journée. Les remarques qui lui ont été faites par ses parents, sa soeur Lili, sa maîtresse ou ses camarades lui font perdre confiance en lui, et il se persuade qu'il n'est plus bon à rien. Sur l'amour-propre et l'estime de soi.

« J'ai failli le rater de peu. Au moment où je l'ai vraiment connu et compris, où je l'ai vraiment aimé, où enfin j'allais pouvoir profiter de lui et de son estime, on me l'a arraché, comme si ce que nous devions construire ensemble nous était interdit. Je me suis épuisé tout au long de mon adolescence à lui résister, tuer le père qu'il n'était pas et quand il s'est révélé être lui-même, il est mort pour de bon. Il est parti avec le sentiment d'avoir réussi tout ce qu'il avait entrepris, de n'avoir cédé à rien ni à personne. » C'est le livre le plus personnel de Marc Dugain.

Lili trouve que sa mère ne lui fait plus assez de bisous, Max aimerait que son père le prenne sur ses genoux. Tous les deux sont tristes : il n'y a pas que la soupe qui fait grandir, il y a aussi l'amour !