En 1972, Simone, 42 ans, découvre le portrait de Klaus Barbie à la télévision. Elle se rappelle son passé de résistante pendant la Seconde Guerre mondiale alors qu'elle s'appelle encore Simy Kadosche et qu'elle vit sous la menace d'une dénonciation en raison de son rôle d'agent de liaison ou de sa confession. Elle est arrêtée et torturée par Klaus Barbie en juin 1944. ©Electre 2022

Avec un CD (textes lus par Mathieu Amalric et Léa Drucker).« La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n'avaient ni argent ni vêtements à m'offrir, c'est une voisine qui m'a secourue avec une robe et des sous-vêtements.   Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation.   Il n'y avait plus le moindre meuble.

Été 1940 : la France est occupée. Certains pourtant refusent la fatalité : à Paris, au cœur du musée de l'Homme, quelques ethnologues se réunissent, bientôt rejoints par des gens de tous horizons — avocats, religieuses ou garagistes. Autour de Boris Vildé, d'Anatole Lewitsky, d'Yvonne Oddon, ces visionnaires posent les bases de la lutte qui mènera à la Libération : évasions de prisonniers, passages vers l'Angleterre ou la zone libre, et publication d'un journal clandestin, Résistance.

Simon, alias Superlapin, joue aux billes avec son frère Gaspard lorsqu'une odeur nauséabonde se fait sentir. Maman intervient pour dire à Gaspard qu'il doit aller sur le pot mais ce dernier ment et accuse son frère. Simon part chez son ami Ferdinand et revient en décrivant un endroit pour grands où les couches sont interdites. Gaspard l'écoute, très intéressé.